Rechercher un film :

Festival de cinéma de DouarnenezAgenda/Actualités2012 • Cinéma sur les voiles du Mutin d...



Cinéma sur les voiles du Mutin dans le cadre des fêtes maritimes de Douarnenez

Jeudi 19 juillet 2012 22h30 > 1h
Projection de l'homme d'Aran de Flaherty et de courts-métrages de Vittorio de Seta

Dans la cadre des fêtes maritimes

Cinéma sur voiles

Jeudi 19 juillet - 22h30> 1h00 - Voiles du Mutin - Cale du canot de sauvetage

Daoulagad Breizh et le Festival de cinéma de Douarnenez nous font découvrir des perles de cinéma maritime. 22h30 - Invitation au voyage en Italie, par les courts-métrages de Vittorio de Seta tiré du programme "le monde perdu"

Ces 3 courts-métrages ont été réalisés entre 1954 et 1958 dans le Sud de l’Italie. Véritables témoignages du temps passé, ces œuvres exceptionnelles réalisées avec peu de moyens placent le réalisateur entre le documentarisme de Robert Flaherty et le cinéma anthropologique moderne de Jean Rouch. Vittorio De Seta s’accorde à saisir le dur labeur des hommes de la mer, leurs gestes ancestraux avec lyrisme et au rythme des chants populaires

  • Paysans de la mer (1956 / 9mn)
  • Bateaux de pêche (1958 / 10 mn)
  • Le temps de l'espadon (1954 / 10mn)

23h00 Ciné-lecture par "Les fileurs d'écoute"

Le public du XXIème siècle habitué à un flux perpétuel d'images peut-il se représenter la force inouïe de l'aventure humaine que recèlent les films de Robert Flaherty ?
Les Fileurs d'écoute tiennent ce pari en imaginant un récit qui replace le tournage de « L'homme d'Aran » dans son contexte de réalisation, dressant le portrait d'un homme et d'une communauté soudés autour d'une épopée unique dans l'histoire du cinématographe.

Par un montage littéraire nourri du journal tenu par Pat Mullen, ilîen ayant assisté Flaherty en amont et en aval du tournage, d'extraits de l'oeuvre du romancier irlandais John Millington Synge, de correspondances imaginaires entre les participants, entrecoupés de sons et d'images, Les Fileurs d'écoute immergent le spectateur dans l'atmosphère de création du film...

 

23h30 L'homme d'Aran 1932-1934. 1h20. Grande-Bretagne. N/B. Film de R. J. Flaherty

Sur une île de l’archipel d’Aran, au large de l’Irlande, la vie quotidienne
d’une famille de pécheurs.
Sur le sol rocailleux, sans cesse balayé par la tempête, on fabrique la
terre cultivable : l’homme casse les pierres tandis que la femme amène
les algues arrachées aux crevasses. Le fils pêche du haut des falaises.
Un jour, le père, parti en mer, poursuit un requin. Il n’en vient à bout
qu’après une lutte acharnée.
Reparti en mer, il est pris dans une tempête. Son bateau est détruit.
Il réussit toutefois à rejoindre l’île et sa famille.

" Du bord d’une falaise, un gamin jette une ligne à la mer, la laisse se dérouler, puis se place en position d’attente. Ses gestes sont appliqués.Pas comme ceux d’un acteur qui mime une action, mais comme ceux d’un enfant qui joue pour lui-même.
Cette différence fait tout le prix de L’Homme d’Aran, faux documentaire et vrai grand film que Robert Flaherty réalisa de 1932 à 1934 sur Inishmore, la
plus grande des trois îles qui forment l’archipel d’Aran au large des côtes ouest de l’Irlande.
Faux documentaire, parce que la famille dont il décrit l’existence n’est pas une vraie famille, que ses faits et gestes sont mimés pour la caméra, parce que si
la tempête qui secoue la dernière séquence est, bien sûr, réelle, il y avait déjà longtemps que les habitants d’Aran avaient cessé de chasser le requin au
harpon. Vrai grand film, parce que le combat de l’homme face à la nature a inspiré à Flaherty des images d’une beauté et d’un lyrisme renversants, et dont le modernisme demeure saisissant plus d’un demi-siècle après."