Le Festival est né en 1978 lors de grands rassemblements qui ont secoué la Bretagne et renforcé son vaste tissu associatif et militant. Ces luttes ont aiguisé l’intérêt et la solidarité envers les combats, les résistances d’autres peuples.

Année après année sont invités des peuples ou des groupes de personnes proches ou lointains, qui ont en commun de lutter pour l’environnement, la diversité des cultures et des langues. Aborigènes, Sourds·es, Papous, Kanaks, Rroms, Voyageurs·ses, Maoris, Catalans·es, Bretons·nes, Intersexes, Kurdes, Mapuches…

Le Festival est une tribune, un carrefour ou un abri pour celles et ceux qui on besoin d’être entendu·e·s. Il s’agit d’une université internationale et populaire, lieu de débats et de rencontres avec des réalisateurs·rices, des acteurs·rices, des auteurs·rices, universitaires et journalistes, qui apportent autant de visions différentes. La sélection de films témoigne à la fois de la création, mais aussi des revendications particulières du peuple invité.

À Douarnenez, la culture et la langue bretonne sont vivantes, créatrices et festives, à l’image d’une ville « debout » et d’un tissu associatif bouillonnant. Au Festival, le breton vogue de palabre en débat, accoste sur la place et au bar, aborde les salles de cinéma avec le Regards d’ici, écrin annuel de la production cinématographique de notre région…

 

 

Alanis Obomsawin, invitée du festival