Débats, Palabres, Petits déjeuners et Rencontres
Tous les débats et palabres sont interprétés en langue des signes française
DIMANCHE 17 AOÛT
Protectrices de l’Amazonie, les femmes en première ligne
Avec Alexandra Narvaez (absente) / En présence de Maria Socorro, porte-parole des Quilombo d’Amazonie du Brésil
Salles des Halles – 10h
Alexandra Narvaez est la première femme Cofán membre de la patrouille foncière de Sinangoe en Équateur. Elle s’oppose aux structures pa triarca les pour défendre le leadership des femmes et le rôle qu’elles peuvent et doivent jouer dans les luttes pour l’autonomie autochtone, la protection de leurs terres et de leurs cultures. Alexandra fait également partie d’une association de femmes appelée Shamec’co, dont elle est la présidente depuis 2019. Le collectif cherche à sauvegarder le territoire des Cofán pour les prochaines générations. Nous évoquerons avec elle l’engagement des femmes des communautés sur la ligne de front de cette lutte plurielle pour la vie.
Focus Divergences : présentation du livre « Folie et résistance » // ANNULEE !
Rencontre avec Claire Touzard
• Accompagnée par Vie de Radeau
Salle des Halles – 14h30
Claire Touzard a été diagnostiquée d’un trouble bipolaire au moment où son engagement politique allait croissant. Dans ce récit à la fois personnel et politique, l’autrice de Sans Alcool s’intéresse à la folie, un concept désuet en psychiatrie mais encore d’usage courant, qui pourrait rassembler, en une forme de communauté politique, les personnes neuroatypiques ou atteintes de troubles psychiques. L’autrice nous montre que notre santé mentale est instrumentalisée par les dirigeant·es, pour mieux ériger en norme une vraie déraison : capitaliste, colonialiste et patriarcale. Or notre folie peut être un outil de résistance et de libération. C’est l’association Vie de radeau qui organise tous les ans un festival à Douarnenez « Vies de radeau : autour des santés mentales : normes, soins, hospitalité » qui animera cette rencontre.
Présentation du mouvement CommemorAction
Avec Alarm Phone
Sous le chapiteau – 18h
La CommemorAction est une initiative auto-organisée par les personnes les plus touchées par les conséquences du régime frontalier. L’histoire de toutes les luttes pour la vérité nous enseigne que les mort·es aux frontières, sur les routes de migrations, restent invisibles dans leurs conséquences. Les familles et les ami·es sont souvent laissé·es seul·es avec leur chagrin et leur rage. Et ce sont souvent elles et eux qui portent la charge de la lutte judiciaire. L’idée de cette rencontre est de donner la parole et un espace public aux membres de familles et proches des personnes disparues en mer et sur les routes de migration. Depuis le lancement de la journée internationale de CommémorAction du 6 février, des ha bitant·es de Douarnenez n’ont pas manqué une date pour rendre hommage aux personnes victimes du régime européen de fermeture des frontières et pour dénoncer ce régime criminel et raciste, réclamer justice et vérité en écho aux voix des personnes concernées par ces drames qui ne sont pas des accidents. Ce regard croisé sera l’occasion d’écouter les témoignages des membres qui ont lancé la CommémorAction, et, si les visas nous le permettent, de croiser leurs luttes avec ce qui se passe aux frontières de l’autre côté de l’Atlantique, en France coloniale et en Amérique.
LUNDI 18 AOÛT
Criminalisation des personnes sur les routes de migration et présentation du réseau Captain Support
Avec Alarm Phone
Salle des Halles – 10h
La criminalisation des personnes en mouvement sur les routes de migration n’est pas nouvelle mais c’est un phénomène qui se développe dans la pénombre des couvertures médiatiques sur le sujet de l’immigration. Ce phénomène exponentiel a pour but de développer une ambiance de terreur sur les routes de migration et aux frontières : choisis au hasard ou chauffeurs de bateau, de nombreuses personnes qui arrivent à rejoindre l’Europe sont ainsi enfermées à travers de fausses accusations et sans procès. En présence de membres du réseau « Captain support » et d’activistes solidaires en première ligne au Sénégal et au Maroc, nous vous proposons de venir décrypter ce processus de criminalisation et échanger sur les stratégies de solidarité et de lutte contre cette politique.
Des luttes, des risques et des victoires – Loi Duplomb Laurent
Rencontre avec Rosy Auffray et Fleur Breteau
• Accompagnée par Splann ! – 5 ans de journalisme indépendant
Salle des Halles – 14h30 et 16h30
Devant l’affluence publique annoncée pour cette rencontre, nous vous proposons un second temps avec nos invité·es à 16h30 au même endroit aux Halles à 16h30 pour que plus de personnes puissent y assister.
Le 24 juin 2025 est une date charnière. En même temps que le Réseau action climat comptabilisait 43 reculs de l’État français sur des enjeux environnementaux, la famille Auffray faisait reconnaître, après neuf années d’un laborieux combat, officiellement le lien entre les algues vertes et la mort de Jean-René, sportif expérimenté, en 2016. Ce combat vital contre une économie poison promue par les gouvernants, Fleur Breteau le mène contre la loi Duplomb et le retour de certains pesticides dans les champs, donc dans nos assiettes, donc dans nos corps. Parce que lutter contre cette « fabrique du doute » et la mécanique de désinformation reste un combat citoyen, le média d’investigation breton Splann ! s’associe au festival du film de Douarnenez et vous invite à cette rencontre croisée entre Fleur Breteau et Rosy Auffray
Amazoniser le monde
Conférence d’Eliane Brum
Sous le chapiteau – 18h
Eliane Brum dans son livre « Banzeiro Òkòtó – Amazonie, le centre du monde » fait un récit à la première personne de ce qu’il convient de tracer aujourd’hui sur les enjeux liés à la préservation du biome Amazonien, entendu comme un territoire où toute vie, humaine ou non humaine est incorporée. Pour cette rencontre, nous avons fait le choix du format conférence afin de lui permettre de disposer du temps nécessaire pour exposer clairement la responsabilité du modèle capitaliste blanc dans la catastrophe écologique et d’expliciter, à Douarnenez, ce qu’Amazoniser le monde pourrait signifier pour la majorité des personnes qui subissent la domination d’une minorité. « Les responsabilités doivent être établies afin que nous puissions identifier à la fois les lignes de front de la guerre climatique et les chances de vie de la majorité, qui restera en dehors des bunkers de la Nouvelle-Zélande et d’autres nouveaux paradis post-apocalyptiques exploités par les milliardaires et les multimillionnaires. Ayant déjà établi que ce “nous” est une ruse pour responsabiliser ceux qui n’ont jamais été responsables, ayant déjà établi que ce “nous” est une ruse pour faire entrer dans le club de l’humanité ceux qui n’ont jamais eu ni le privilège d’en être membres ni le désir de lui appartenir, notre capacité à imaginer un avenir où il sera possible de vivre est déterminée par le déplacement de ce qui est au centre et de ce qui est à la périphérie. »
MARDI 19 AOÛT
Sumaúma
Avec Wajã Xipay, journaliste-forêt et Eliane Brum
Salles des Halles – 10h
« Manifeste Sumaúma : lorsque nous disons que nous ferons du journalisme depuis le centre du monde, il ne s’agit pas d’une astuce rhétorique. Il n’y a de possibilité d’avenir pour les enfants que si nous comprenons que le concept hégémonique de centralité n’est pas à sa place et qu’il doit être repositionné. Et c’est parce que cette centralité est incohérente que nous en sommes arrivé·es à cette absurdité terrifiante, une minorité d’humains modifie la morphologie et le climat de la planète rendue inhabitable. Les centres les plus importants d’une planète en proie à l’effondrement climatique ne sont pas Washington ou Pékin, ni les bunkers du système financier ; ce sont les enclaves de vie dont dépend notre survie – les océans, les forêts tropicales humides et toute la diversité constituée par les autres biomes. C’est factuel et c’est ce que documente la science la plus rigoureuse qui par ailleurs corrobore les paroles des chamans des peuples-forêts. »
Wajã Xipay est un jeune journaliste-forêt formé par le projet Sumaúma qu’Eliane Brum et d’autres journalistes déploient aujourd’hui comme un dispositif d’autodéfense et de transformation du monde par la reprise en main de ses récits journalistiques.
Focus Divergences : présentation du livre « Le commun des mortelles »
Rencontre avec Margot Giacinti
Salle des Halles – 15h30 ! (initialement prévu à 14h30)
« Suivant l’idée que le personnel est politique, le féminicide est pensé comme un acte politique, comme en témoigne le titre de l’ouvrage : il est « un moyen de contrôler la classe des femmes […] nécessaire au maintien du statu quo patriarcal » (Radford et Russel, 1992 : 6). En cela, il constitue une forme de « terrorisme patriarcal », selon l’expression des autrices, c’est-à-dire qu’il utilise la terreur (notamment sexuelle) pour rappeler aux femmes par les représentations (femmes tuées, violées dans les films par exemple) et par la violence concrète (menace de mort, harcèlement, agression sexuelle) qu’elles sont tuables. » Nous verrons avec Margot Giacinti combien « le féminicide du fait divers » est une technique éprouvée pour tenir en respect celles qui n’ont rien à gagner à la conservation du système économique patriarcal.
Contre le capitalisme extractiviste et le pillage des ressources, résister, s’organiser
Avec Alexandra Narvaez, Mariah Soccoro et Fabricio Guaman
Sous le chapiteau – 18h
Face aux conséquences humaines et environnementales de la dépendance des économies nationales aux profits générés par les industries pétrolières, minières et agro-exportatrices, les luttes des peuples et nationalités indigènes et afrodescendant·es ont connu d’importantes victoires. Parmi elles, la reconnaissance de leur droit à être préalablement consultées dans les pays signataires de la Convention 169 de l’OIT et, en Bolivie et en Équateur, la constitutionalisation d’une personnalité juridique à la Pachamama. Pourtant, à l’heure où la région n’échappe pas au tournant autoritaire et militariste global et est confrontée à l’explosion des économies criminelles (narcotrafic, orpaillage illégal, traite des personnes, etc.), les défis peuvent paraître plus insurmontables que jamais. Alexandra Narvaez et Maria do Socorro Silva, en partageant l’histoire de leurs combats depuis leurs communautés A’i Cofan en Équateur et Quilombola au Brésil, nous expliquent pourquoi agir et comment ne jamais baisser les bras.
MERCREDI 20 AOÛT
Ichwa e brezhoneg, ur stourm evit ar gwir da dreuzkas ha da gomz e yezh. Kaozeadenn e kastillaneg, brezhoneg ha yezh ar sinoù / Du kichwa au breton, une lutte pour le droit de transmettre et de parler sa langue
Attention, cette rencontre sera uniquement en breton, castillan et LSF
Salle des Halles – 10h
L’Unesco estime que chaque personne a le droit d’apprendre dans sa propre langue et qu’il s’agit là d’un moyen important d’améliorer l’apprentissage et le développement socio-émotionnel. La diversité culturelle et linguistique joue également un rôle essentiel dans l’avènement de sociétés durables et elle contribue à renforcer la paix, la tolérance et le respect de la différence. Cependant, à l’échelle mondiale, plus de 250 millions d’apprenant·es ne bénéficient pas d’une éducation dans la langue qu’iels comprennent le mieux. En Europe, la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires reconnaît le droit imprescriptible et universel de pratiquer une langue régionale ou minoritaire dans la vie privée et publique. Elle est signée par 23 pays européens qui s’engagent à protéger leur diversité linguistique et les communautés qui pratiquent ces langues. L’État Français, qui s’est constitué sur le concept de langue unique niant ainsi sa pluralité linguistique historique, refuse encore et toujours de la ratifier. Fabricio Guaman est un militant écologiste et défenseur des droits des peuples autochtones et de la nature. Il abordera la manière dont le kichwa aujourd’hui minorisé en Équateur, est défendu par les communautés afin d’être transmis et perpétué. Gwenole Larvol, ancien instituteur bilingue et maître de conférences à l’Université de Bretagne Occidentale, apportera un éclairage sur les enjeux de réappropriation de la langue bretonne, notamment par l’école aujourd’hui.
PRÉSENTATION DU LIVRE « DÉBORDER BOLLORÉ »
Rencontre avec Johan Badour, Clara Pacotte, Collectif « Lever les voiles » pour la campagne « Désarmer Bolloré » des Soulèvements de la terre.
Salle des Halles – 14h30
« Dans le contexte de la campagne Désarmons Bolloré et en emboîtant le pas au boycott appelé par les “libraires antifascistes”, nous, éditeurices indépendant·es, coéditons collectivement cette publication multiformat pour prendre part de puis notre secteur à la réflexion générale sur le démantèlement de l’empire Bolloré. »
Clara Pacotte : La langue française inclusive sous toutes ses formes existantes et à venir est une pratique qui s’inscrit dans le refus d’une certaine partie des auteurices et éditeurices (dont je fais partie) d’accepter l’hégémonie d’une langue normée par un groupe restreint qui n’incarne pas nos valeurs. Au XIXe siècle, George Sand et certainxs de ses pairs s’insurgent, par exemple, contre la normalisation de la ponctuation, inventent des nouveaux points exclarrogatifs, d’amour, d’ironie, de doute. Iels se défendent contre les imprimeurs de l’époque qui jugent les auteurices trop émotive·fs et capricieusxs pour gérer elleux-mêmes la ponctuation de leurs textes. Nous reviendrons sur le soulèvement du monde de l’édition et des librairies indépendantes pour formuler le danger de l’hégémonie bolloréenne sur la fabrique des récits du camp de l’émancipation et de la justice sociale.
BRILLI, TOÑ, SARDIN…
Rencontre en breton avec Éliane Ansquer
Livraisemblable – 16h
Cette ancienne ouvrière d’usine vient de publier « Toñ, brilli, sardin, ur vuhez labour er friturioù », (Thon, maquereau, sardine, une vie de travail à l’usine), aux éditions An Alarc’h. Elle qui n’avait jamais écrit et a fait le choix fort de prendre la plume et de le faire en breton, sa langue maternelle. « L’utilisation du breton pour raconter les journées de travail dans les usines agroalimentaires de la Cornouaille était une sorte de soulagement, une façon de dépasser la dureté du travail ». Son premier livre est un témoignage précieux, un éclairage au moment où l’on célèbre le centenaire de la grève des sardinières de Douarnenez.
Signal of life
Avec Faten Elwan, Sandrine Mansour-Merien et Rabab Rzini
Sous le chapiteau – 18h
Gaza : Signal of life est le titre de l’exposition photographique d’Amer Nasser visible dans les Halles pendant le festival. Les signaux, traces, preuves de l’existence du peuple Palestinien, de sa culture, de cette relation si forte qu’elles et ils entretiennent avec leur terre, c’est tout ce que le colonialisme Israélien voudrait faire disparaître, effacer à jamais la Palestine pour enfin la posséder. Il en va de la politique israélienne comme pour toutes les mani festations de l’Impérialisme Occidental, comme énoncé par Mathieu Rigouste dans son dernier livre, cette domination est un thanatopouvoir. Avec nos invité·es nous nous interrogerons sur cette stratégie d’effacement de la Palestine historique, la négation de la réalité, le génocide en cours qui est par là même un écocide et comment et par où résiste la culture palestinienne, qu’il s’agisse de ses habitant·es ou de ses diasporas. Nous tenterons de dessiner une carte sensible de cette résistance et de ses signaux de vie.
JEUDI 21 AOÛT
Émergence d’un contre-pouvoir : les nouveaux médias autochtones des Peuples-Amazonie
Avec Rede Katahirine et Mullu TV
Salle des Halles – 10h
À l’heure de la montée de l’extrême droite et des régimes autocratiques, les réponses aux grands défis de société émanent d’initiatives politiques et de solidarités locales, et les nouveaux médias décentralisés se déploient pour porter ces luttes à notre connaissance. Plus consciente que jamais de la responsabilité qui leur échoie dans ce mouvement de réinvention du politique, une nouvelle génération de journalistes et cinéastes récuse l’arrogance des récits dominants et fait valoir la pertinence de cette réappropriation de l’espace politique par les communautés qui converge avec les enjeux mondiaux de la crise climatique et du rapport au vivant.
Retour d’un voyage au Brésil Internationale Paysannes
Rencontre avec Solène Chedemail, maraîchère au Juch, Elsa Freiring, maraîchère et éleveuse à Poullan-sur-Mer, Sarah Manaranche, de l’association Amar, Gwennen, paysanne dans l’Ille-et-Vilaine.
Livraisemblable – 10h30
Été 2024, une délégation de femmes paysannes du Brésil venait en Bretagne et en Rhône-Alpes à la rencontre de femmes agricultrices, de leur ferme et de leurs luttes. À Douarnenez, elles étaient les invitées du Festival de cinéma, et Elsa et Solène, éleveuse et maraîchère dans le pays de Douarnenez leur ont fait visiter des fermes et ont raconté leur engagement dans les luttes paysannes et féministes. Six mois plus tard, en janvier 2025, c’était à leur tour de partir vers le Brésil. Avec 11 autres paysannes de Bretagne et de Rhône-Alpes, elles sont parties dans le Pernambouc , au nord-est du Brésil pour rencontrer leurs homologues brésiliennes du Mouvement des Sans-Terre (MST). Le périple a pris la forme d’une formation politique pensée et portée par des militant·es du MST et soutenu en France par les associations AMAR, Ingalañ et Réseau Bretagne Solidaire. Les échanges, les rencontres pour ces 13 paysannes de France pourraient bien influencer leur regard sur notre société, leur méthode de lutte et leur place dans celle-ci.
Extrême droitisation du champ économique, politique et médiatique, anéantissement du corps social : Que faire ? Comment s’organiser ?
Accompagné par le Festival de Cinéma de Douarnenez
Livraisemblable – 14h
Nous avons vu avec l’exemple édifiant des Pays de la Loire, Région qui a supprimé violemment, sans aucune concertation, l’ensemble des subventions du tissu associatif ligérien, que la méthode importe autant et sinon plus que la décision elle-même. Non seulement il faut détruire toute trace de solidarité mais il convient de le faire avec autorité et l’autorité ne se discute pas. Le festival de cinéma mènera dans les prochains mois une réflexion en profondeur sur son organisation, ses objectifs, son modèle économique, avec pour objectif de préciser et tenir une ligne éditoriale claire au côté des peuples invités et des personnes minorisés qui fondent l’existence de cette manifestation douarneniste. Concernant ce rendez vous, nous avons pensé ce temps comme un atelier de réflexion, un échange avec celles et ceux qui s’organisent depuis leurs situations, contre le harcèlement des politiques racistes, sexistes, validistes, dans ce climat de guerre sociale contre les plus précaires.
Portrait de Douarnenez La foncière solidaire Kazel-ha-Kazel
Livraisemblable – 16h
« Kazel-ha-Kazel est une foncière agricole coopérative et citoyenne. Son but ? Acheter des terres dans le pays de Douarnenez et alentours pour y installer des porteur·ses de projet s’inscrivant dans les principes de l’agriculture paysanne. » Présentation d’un projet d’acquisition de terres agricoles dans le Cap-Sizun pour un projet paysan, à soutenir par nos camarades de la Foncière Solidaire Kazel-ha-Kazel. Nombreux sont les projets solidaires autour de l’alimentation à Douarnenez, portés par la Maison Solidaire de Kermarron ou par des collectifs, par une épicerie solidaire, des cantines solidaires, un champ commun et des paysan·nes qui permettent d’espérer une alimentation saine sur un sol vivant. Pour cela il faut des terres et c’est à cela que la jeune foncière solidaire Kazel-ha-Kazel œuvre.
Comment activer les mémoires pour lutter au présent ?
Avec Irene Bailo Carramiñana, réalisatrice de Queer Me et des invité·es surprise
Sous le chapiteau – 18h
Une discussion sur nos droits, nos espoirs, nos expériences et nos refuges en tant que membres de la communauté LGBTQIA+. Une perspective de lutte pour nos territoires, qu’ils soient physiques, psychiques, spirituels, symboliques ou politiques.
VENDREDI 22 AOÛT
Un festival en commun // ANNULEE !
Portrait de Douarnenez
Salle des Halles – 10h
Un festival se pense, se prépare pendant des mois, une équipe, un conseil d’administration, la bienveillance des proches du festival, on avance des hypothèses de programmation, nous vérifions la faisabilité, la disponibilité des films, des invité·es. L’horizon se dessine au fil des concrétisations et des renoncements, on tente de faire tenir ensemble, désir, pertinence, contexte politique. Puis le jour vient où le festival a lieu et où tout se déploie et où le sens prend une autre tournure dans l’arène publique. Les invité·es, les publics qui jusque-là s’ignoraient, se côtoient. Si tout se passe bien, les échanges in situ produisent de nouveaux désirs, l’actualité entre-temps est repassée par là, et l’on se rend compte qu’il y aurait eu de la pertinence à organiser une rencontre sur tel sujet avec des invité·es qui se découvrent. Cette plage horaire en fin de festival est faite pour cela, pour se permettre cette spontanéité. Nous vous dirons pendant le festival ce que le festival lui-même aura produit et ce qui se passera ce jour-là aux halles, le fruit des premières rencontres vous sera communiqué par d’autres voies.
Débat « l’accessibilité dans le monde du cinéma pour le public sourd »
Rencontre avec Sébastien Picout de Retour d’image, Thomas Soret d’Unanimes et Alice de l’association Sens dessus dessous
Accompagné par Loïc Ambert
Salle des Halles – 15h
Qu’en est-il de l’accessibilité au cinéma pour le public sourd ? Quel bilan pouvons-nous faire sur l’engagement du milieu du cinéma pour accueillir ce public minoritaire

