Rencontre avec le réalisateur de Home Sweet Home
Une tasse de café turc :
Autour d’un guéridon, une vieille femme et sa petite fille regardent des vieilles photos de famille tout en buvant une tasse de café turc. Malgré une première hésitation, devant ces traces du passé, la grand-mère finit par répondre à l’insistance de sa petite fille et plonge dans ses souvenirs. Les vieilleries se transforment alors en sentiments. Le passé resurgit, et envahit le présent…
Home sweet home :
« Un jour au téléphone entre Beyrouth et Paris, ma mère me dit : « Ton père a de sérieux problèmes financiers, il n’a pas le choix, il doit vendre son école, les banques n’ont pas d’état d’âme ». J’entends la perte. Je vacille.
J’ai toujours été la fille du directeur de l’école “La colline Libanaise” et je ne l’imagine pas autrement. Je décide de rentrer. »
La réalisatrice nous livre une situation familiale délicate et trouve la bonne distance. A travers son histoire personnelle, et notamment sa relation avec son père, touchante, elle aborde la réalité sociale et politique du Liban, sur plusieurs décennies.